Microsoft continue de faire évoluer Windows 11 avec un changement symbolique, mais important : la fin de l’écran bleu de la mort, aussi connu sous le nom de BSOD (Blue Screen of Death). Désormais, lors d’un plantage critique du système, les utilisateurs verront apparaître un écran noir, rebaptisé officieusement BSoD (Black Screen of Death). Ce changement est introduit dans la mise à jour 24H2, attendue pour l’été 2025.
Pourquoi ce changement visuel ?
L’objectif de Microsoft est de moderniser cet écran d’erreur tristement célèbre, présent depuis les débuts de Windows NT. Le nouvel écran noir adopte un style plus sobre, plus rapide à afficher, et surtout plus en phase avec l’identité visuelle actuelle de Windows 11. L’émoticône et le QR code ont été retirés, remplacés par une interface minimale, centrée sur l’essentiel : le code d’erreur et, le cas échéant, le pilote incriminé.
- La nouvelle interface noire, épurée, ressemble davantage à l’écran de mise à jour de Windows, avec un affichage simplifié (stop code + driver fautif).
- Microsoft souhaite améliorer la lisibilité et la rapidité d’identification du problème, en supprimant l’émoticône triste, le QR code et le texte trop long.
- Résultat : le diagnostic est montré en quelques secondes avant un redémarrage automatique, ce qui évite d’encombrer visuellement l’utilisateur.

Performance et résilience accrues
- La collecte du dump mémoire est désormais ultrarapide, ce qui permet à Windows de redémarrer environ en 2 secondes après le crash.
- Ce redesign fait partie de l’appelée Quick Machine Recovery, qui accélère la récupération après un crash, notamment dans les environnements entreprise.
Ergonomie vs Confusion ?
- L’affichage noir épuré peut être trompeur, certaines équipes IT ou utilisateurs occasionnels pourraient confondre la BSoD avec un simple écran de mise à jour.
- L’absence de l’émoticône célèbre et la sobriété accrue pourraient rendre l’écran moins identifiable notamment pour les utilisateurs occasionnels ou plus âgés.
Un changement pas forcément apprécié
Mais, ce changement n’est pas qu’esthétique. Il s’inscrit dans une stratégie plus large de fiabilité appelée Windows Resiliency Initiative, amorcée après les incidents critiques de 2024, notamment le crash massif causé par une mise à jour CrowdStrike. Désormais, le système est capable de redémarrer plus vite après un plantage, grâce à une collecte optimisée du crash dump et à la nouvelle fonctionnalité Quick Machine Recovery, prévue pour être activée sur certains appareils professionnels.
Cette transition vers un BSOD noir pourrait toutefois créer de la confusion. L’écran noir partage en effet, une apparence visuelle proche des phases de mise à jour de Windows, ce qui risque de déstabiliser certains utilisateurs peu expérimentés ou les équipes de support habituées aux anciens codes visuels.
Malgré cela, Microsoft semble déterminé à rompre avec l’image anxiogène de l’écran bleu. Ce nouveau visage de l’erreur système reflète une volonté de tourner la page, sans toutefois renoncer à fournir les informations essentielles pour diagnostiquer un problème.
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